Inde: la pollution aurait fait perdre 10 ans d'espérance de vie aux habitants de New Delhi
Les résidents de la capitale indienne, New Delhi, auraient perdu en moyenne près de dix années d’espérance de vie à cause de la pollution de l’air aux particules fines, révèle une étude de l’Institut de politique énergétique de l’Université de Chicago (EPIC) publiée le 20 novembre.
En 2016, la mégapole de 20 millions d’habitants a connu une concentration annuelle de particules fines (PM2, 5) de 113 microgrammes par mètre cube d’air, alors qe l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) conseille de ne pas dépasser 10 microgrammes.
Une situation qui entraîne une réduction moyenne d’espérance de vie de 10,2 ans selon cette étude qui mesure les risques de mort prématurée à partir de l’espérance de vie qu’aurait une personne exposée à la concentration recommandée par l’OMS.
Mondialement, la pollution a réduit l’espérance de vie de 1,8 an en moyenne en 2016, estiment les chercheurs. D’un diamètre égal au trentième de celui d’un cheveu humain, les particules fines en suspension peuvent s’infiltrer dans le sang à travers les poumons. Une exposition à long terme aux PM2, 5 accentue donc les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons.
(Source : 20 Minutes)