Kenya: la police contredit les ONG
Human Rights Watch et Amnesty International ont conjointement indiqué le 15 octobre qu’au moins 30 personnes ont perdu la vie du fait des violences policières au cours des récentes manifestations dans le pays.
Un chiffre qui ne repose sur rien selon Charles Owino, le porte-parole de la police kényane joint par le site Africanews.
« Je peux dire que c’est n’est pas vrai que la police kényane a tué 33 personnes dont des manifestants depuis la date de l‘élection. Ce que nous espérons c’est que ceux qui disent que la police a tué 33 personnes, doivent publier les noms et les circonstances dans lesquelles ces 33 personnes sont décédées ».
Selon le rapport des deux ONG, la police kényane est directement impliquée dans la mort d'au moins 33 personnes et responsable de centaines de blessés. Les violences documentées se sont produites à Nairobi, du 9 août au 12 septembre 2017.
Les victimes sont pour beaucoup des manifestants issus des rangs de l'opposition.
Le droit de manifester est garanti par la Constitution kényane, mais le gouvernement a décidé d’interdire les manifestations dans les villes de Nairobi, Mombasa et Kisumu, par crainte de débordements dit-il.
Malgré cette interdiction, le leader de l’opposition Raila Odinga qui s’est récemment retirer de la course à la présidentielle, face au Président sortant Uhuru Kenyatta, appelle à une nouvelle mobilisation pour exiger des réformes électorales.
(Source: Africanews)