Nigéria: l'enlèvement de 110 écolières par Boko Haram confirmé
Le gouvernement nigérian a confirmé, le 25 février, la disparition de 110 jeunes filles à Dapchi, dans le nord-est du pays, après une semaine de confusion. Leur enlèvement s'est déroulé après l'attaque de leur école, qui compte 906 élèves, par des membres supposés du groupe jihadiste Boko Haram.
Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a précisé que le gouvernement « reste aux côtés de celles (les étudiantes de Dapchi) qui ont été enlevées », dans une déclaration lors de la visite, à la présidence, d’une délégation d’anciens otages de Boko Haram.
Des membres présumés du groupe Boko Haram sont arrivés le 19 février à la nuit tombée à Dapchi dans un convoi de véhicules dans le but d'enlever des élèves, selon les témoignages des habitants, et des centaines de jeunes filles s'étaient enfuies en panique.
Ce kidnapping rappelle l'enlèvement des 276 lycéennes à Chibok, en avril 2014, entraînant une vague d'émotion mondiale sur les réseaux sociaux avec le mouvement #BringBackOurGirls.
Pour plusieurs observateurs, la libération de près d'une centaine de ces lycéennes de Chibok, en échange de rançons et de prisonniers, peut avoir attisé les convoitises du groupe islamiste.
Les autorités ont mis beaucoup de temps à réagir et avaient annoncé dans la semaine que « certaines »des adolescentes avaient été retrouvées par l'armée, avant de se rétracter, provoquant la colère des parents des victimes.
(Sources: RFI, Reuters, France 24)