Éthiopie : les réfugiés érythréens au Tigré en danger
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a déclaré fin janvier être « profondément alarmé par la détérioration des conditions de vie des réfugiés érythréens dans les camps du Tigré ».
Les réfugiés ont fait part au HCR de l’augmentation des décès évitables liée à la dégradation générale des conditions et en particulier au manque de médicaments et de services de santé. Plus de 20 morts ont été ainsi signalés au cours des six dernières semaines.
Selon l'agence onusienne, les cliniques des camps sont pour l’essentiel fermées depuis début janvier, date à laquelle elles ont été complètement à court de médicaments.
« Les réfugiés manquent de médicaments et avec peu ou pas d’accès à l’eau potable », a ajouté Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR. En raison du manque de carburant, l’eau potable ne peut être ni pompée ni transportée par camion jusqu’aux camps. Les réfugiés doivent donc se contenter de recueillir de l’eau dans des ruisseaux qui s’assèchent rapidement, ce qui entraîne un risque élevé de maladies hydriques.
« Nous nous faisons l’écho de l’appel lancé par les Nations Unies à toutes les parties en Éthiopie pour qu’elles protègent les civils et respectent et protègent les droits de l’homme et les libertés fondamentales de toutes les personnes, y compris les réfugiés », a conclu M. Cheshirkov.
(Source: ONU)