Tunisie : des ONG dénoncent l'absence de libertés fondamentales
Le Collectif civil pour les libertés individuelles, collectif d’ONG locales et internationales, a dénoncé le 7 février l’absence de libertés fondamentales en Tunisie en se basant sur l’arrestation et l’emprisonnement de certaines personnes qui sont empêchées de s’exprimer, en dépit de l’adoption d’une constitution qui garantit les libertés de conscience et d’expression.
Sept ans après la chute du président tunisien Zine Al Abidine Ben Ali et quatre ans après l’adoption d’une Constitution garantissant les libertés de conscience et d’expression, les Tunisiens continuent d’être arrêtés, jugés et emprisonnés pour avoir exercé leurs libertés fondamentales en raison de la persistance de lois «scélérates».
Selon ces ONG, les Tunisiens sont encore victimes de bavures policières et sont soumis à des décisions judiciaires fondées sur des textes liberticides.
« Nos recommandations, c’est d’appliquer la loi. Refonte du code pénal. Immédiatement mettre un terme au test de la honte et examen de la honte. De demander la mise en place de la cour constitutionnelle dans les plus brefs délais. De suivre avec énormément de vigilance le rapport qui sera émis par le comité des libertés individuelles et de l’égalité» a déclaré Wahid Ferchichi, président de l’Association tunisienne de défense des libertés individuelles (ADLI).
Outre la mise en exécution de l’engagement de l’Etat à ne plus imposer des tests anaux aux homosexuels, le collectif souhaite encore obtenir plus de lois garantissant la protection des droits et liberté des femmes.
(Sources: Africanews, El Watan)